Les troubles anxieuxLes troubles anxieux ont notamment en commun du stress, des émotions, comme la peur, le doute ou la honte, des ruminations anxieuses et des actions visant à les réduire, comme l'évitement ou d'autres stratégies de contrôle et d'adaptation.
Leur formation dépend d’une constellation d’autres facteurs. Il est "normal" de vivre différents types d’anxiété, sans pour autant que cela pose de réel problème. C’est souvent leur aggravation progressive, ou leur cumul, tenant compte de leur intensité, leur fréquence, et leurs conséquences, qui peut constituer un réel trouble anxieux. La prise en charge rapide est une bonne manière de prévenir le maintien ou l’aggravation. Vertical Divider
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Psychothérapies proposées :
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Le stress est un phénomène physiologique qui permet d’activer le corps dans le but d’agir. Le bon stress est celui qui est adapté à la situation tandis que, dans le mauvais stress, le corps est trop activé. Il est donc inévitable et l’enjeu du stress est qu’il soit adapté, pas forcément qu’il ne soit pas désagréable. Des émotions accompagnent souvent le stress, comme la peur ou la colère en situation de danger, tout comme des pensées objectives ou subjectives.
Les approches spécifiques permettant une bonne régulation du stress sont variées, allant de la gestion du stress, en passant par la relaxation et la méditation pleine conscience (TCC), l’approche intégrative ou encore différentes techniques de stabilisation (EMDR, ICV, hypnose). |
Dans une perspective évolutionniste, le stress a pour fonction initiale la survie.
Elle permet l’activation du corps afin d’agir pour combattre ou fuir le danger. Depuis le cerveau, le système sympathique régule le stress de manière automatique, donc inconsciente, tout comme différentes fonctions essentielles du corps, notamment les systèmes cardio-vasculaire, respiratoire, digestif et celui régulant la température. |
Lorsque le niveau de stress est inadapté, le corps est trop activé pour la tâche à accomplir.
Quelques exemples :
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Le corps : il s’agit ici de prévenir et réagir aux symptômes du stress en recourant par exemple à de la relaxation.
La respiration notamment, car c’est la seule fonction du système parasympathique que nous pouvons contrôler. La réguler permet à la fois de soulager certains symptômes et, surtout, d’activer plus rapidement le système parasympathique, qui annule les effets du stress. |
La pensée : il s’agit ici de trouver un moyen de modifier notre manière de percevoir telle situation, de l’anticiper, afin de cesser d’appuyer sur ce bouton du stress.
Si je ne me dit pas que ceci est un problème, quand ça ne l’est pas en réalité, il n’y a pas d’activation plus que nécessaire. Si un travail spécifique portant sur le cognitif, comme de la restructuration cognitive (TCC), peut être bien indiqué, il existe bien d’autres méthodes qui, indirectement, aboutissent à des modifications de sa pensée ou de sa perception (exposition, gestion des émotions, EMDR, ICV, hypnose, …). |
Brice Chauvot
Psychothérapeute reconnu au niveau fédéral Psychologue spécialiste en psychothérapie FSP Thérapeute certifié EMDR |
Cabinet de Psychothérapie Espace Psy
Rue Pépinet 3, 1003 Lausanne |
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