Le trouble de l’attention

Fonctionnement et traitement du TDA/H

Le trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité, ou TDA/H, correspond à un fonctionnement neuro-atypique qui se caractérise par une attention perturbée au premier plan. Deux types se distinguent : l’un avec hyperactivité, qui se manifeste par une tendance à l’agir, l’autre sans, où l’inattention est associée à une attitude plus « rêveuse ».
 
La perturbation de l’attention aboutis souvent à des problèmes dans les apprentissages, les domaines professionnels et relationnels. Elle s’accompagne de possibles autres signes, qui en sont la conséquence directe, ou indirecte, comme celles en lien avec les stratégies d’adaptation pour y faire face : difficulté de concentration, désorganisation, distractibilité, impatience, impulsivité, difficulté à rester en place, besoin de changements, fatigabilité, recherche de sensations fortes, consommation de substances, ennui, désintérêt, retards, isolement social, troubles du sommeil …
 
La psychothérapie du TDA/H est particulièrement bien adaptée à la thérapie cognitivo-comportementale, qui permet de travailler notamment sur les stratégies d’adaptation et les techniques visant à la préservation et l’amélioration de l’attention. Un travail portant sur les difficultés liées dans l’ici et maintenant (relationnel, travail, …) est souvent bien indiqué, tout comme celui traitant les événements du passé, permettant ainsi d’en faire une lecture à la lumière de cette particularité de fonctionnement, comme d’en traiter les aspects traumatiques. Ainsi, une approche intégrative peut être complémentaire, voire prioritaire.

Psychothérapies spécifiques proposées :

 

Psychothérapies non spécifiques proposées :

Ressources et stratégies plutôt que médication

Si la communauté scientifique semble s’accorder pour une causalité neurologique innée, non pas acquise, qui concerne la voie dopaminergique antérieure, plusieurs études explorent d’autres possibilités, comme l’implication du système noradrinergique. L’efficacité souvent observée de l’usage de dérivés d’amphétamines comme le Concerta ou la Ritaline, ou encore de certains psychotropes stimulants (cocaïne, speed, …), substances qui impliquent la Dopamine, un neurotransmetteur présent à l’état naturel dans le cerveau, semble corroborer cela. Néanmoins, ces traitements ne devraient pas être de première intention, surtout en cas de TDA/H compensé, ou compensable par des ressources individuelles mieux exploitées avec des stratégies d’adaptations plus efficaces. C’est souvent le cas chez l’adulte, dont le diagnostic est alors posé tardivement, car le problème de fond n’avait pas été détecté en raison de ressources et stratégies suffisantes, mais coûteuses.