La relation est au centre du travail qui est proposé dans cette approche. C’est une scène sur laquelle se réactivent les problématiques rencontrées par le patient, phénomène que l’on nomme le transfert. Le thérapeute adopte une position de neutralité bienveillante, il est plus ou moins intervenant, et doit analyser et comprendre ses propres réactivations : son contre-transfert. Ainsi, ce qui appartient à l’un et à l’autre est bien délimité et permet de maintenir le focus sur ce qui anime le patient.
Deux modèles (topiques) complémentaires du psychisme se sont succédé chez Freud. Le premier distingue 3 niveaux de conscience : inconscient, préconscient et conscient. Le second, dont certains points ne sont pas partagés par tout la communauté, distingue 3 régions : Ça (bouillon pulsionnel archaïque et inné...), Surmoi (intériorisations issues des parents, de l'entourage, de la culture, contient les interdits, règles…) et Moi ("je", "ego" : conscience de soi, mécanismes de défense, fonction adaptative…). On parle souvent de l’importance de la sexualité dans la psychanalyse, objet de nombreux propos erronés, décrédibilisation et vulgarisation qui masquent méconnaissance, incompréhension, voire conflits intrapsychiques ou conflit d’intérêt. Le propos est pourtant assez simple à comprendre : chez l’enfant, il ne s’agit pas de sexualité au sens où l'adulte l'entend, mais de son devenir, à l'adolescence puis à l'âge adulte. Les relations à soi, au monde et aux autres, qu’il s’agisse de relations de couple, de famille, d’amitiés, de relations professionnelles, sont en jeu. |
Brice Chauvot
Psychothérapeute reconnu au niveau fédéral Psychologue spécialiste en psychothérapie FSP Thérapeute certifié EMDR |
Cabinet de Psychothérapie Espace Psy
Rue Pépinet 3, 1003 Lausanne |
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