picto
+41 (0) 77 471 90 75

picto
 Rue Pépinet 3, 1003 Lausanne

Brice Chauvot

Brice Chauvot

  • Accueil
  • Qui suis-je ?
    • Parcours professionnel
    • Formations
    • Affiliations
  • Types de difficulté
    • Le traumatisme Psychique
    • L’humeur – la dépression – les émotions
    • L’anxiété et le stress
    • Les difficultés relationnelles
    • Le Haut Potentiel Intellectuel
    • Le trouble de l’attention
    • Les troubles de la personnalité
    • Milieu professionnel : Burnout et autre
    • Les troubles du sommeil
    • Les addictions à substance
  • Mes psychothérapies
    • Déroulement d'une thérapie
    • Thérapie Intégrative
    • Thérapie Brève
    • TCC : thérapies cognitives et comportementales
    • EMDR
    • Hypnose Thérapeutique
    • ICV
    • Psychodynamique
  • Supervision
  • Blog
  • Tarifs
  • Contact

Psychodynamique

La psychodynamique prend sa source dans la théorie psychanalytique, développée initialement par Sigmund Freud à partir de la fin du 19ème siècle. C’est une approche introspective : le patient est tourné sur lui-même, notamment ses processus inconscients. Ses difficultés, qui se manifestent par certains signes et symptômes repérables, sont considérés comme le résultat de l'action de mécanismes de défense qui sont activés face à des conflits intrapsychiques, eux-mêmes inconscients. Il cherche donc à mettre à jour ces conflits qui sont à l’origine des problèmes qu’il rencontre et, rendant ainsi caduc l'utilité des mécanismes de défense, les signes et symptômes peuvent disparaitre.

Les études d’efficacité de la psychodynamique montre des résultats comparables à la Thérapie cognitivo-comportementale, bien qu’elle soit légèrement moindre pour les troubles anxieux. Elle est aussi moins étudiée, ce qui est en partie dû au fait que le modèle théorique n'est pas autant fondé sur les connaissances scientifiques contemporaines.
​
Si la psychodynamique, à son origine, était souvent une thérapie de longue durée, elle a connu de nombreuses évolutions et propose à ce jour différents modèles, y compris des thérapies brèves. Il s’agit de l’une de mes références principales de compréhension des problématiques de mes patients, ainsi que d’une base qui me permet d’élaborer des propositions de prise en charge. Je m’en réfère également pour certaines techniques d’entretien, pour proposer d’éventuelles interprétations, ainsi qu’en thérapie brève de type débriefing psychodynamique, en cas de confrontation à un événement récent potentiellement traumatisant.
Photo
Prendre rendez-vous
La relation est au centre du travail qui est proposé dans cette approche. C’est une scène sur laquelle se réactivent les problématiques rencontrées par le patient, phénomène que l’on nomme le transfert. Le thérapeute adopte une position de neutralité bienveillante, il est plus ou moins intervenant, et doit analyser et comprendre ses propres réactivations : son contre-transfert. Ainsi, ce qui appartient à l’un et à l’autre est bien délimité et permet de maintenir le focus sur ce qui anime le patient.

Deux modèles (topiques) complémentaires du psychisme se sont succédé chez Freud. Le premier distingue 3 niveaux de conscience : inconscient, préconscient et conscient. Le second, dont certains points ne sont pas partagés par tout la communauté, distingue 3 régions : Ça (bouillon pulsionnel archaïque et inné...), Surmoi (intériorisations issues des parents, de l'entourage, de la culture, contient les interdits, règles…) et Moi ("je", "ego" : conscience de soi, mécanismes de défense, fonction adaptative…).

​On parle souvent de l’importance de la sexualité dans la psychanalyse, objet de nombreux propos erronés, décrédibilisation et vulgarisation qui masquent méconnaissance, incompréhension, voire conflits intrapsychiques ou conflit d’intérêt. Le propos est pourtant assez simple à comprendre : chez l’enfant, il ne s’agit pas de sexualité au sens où l'adulte l'entend, mais de son devenir, à l'adolescence puis à l'âge adulte. Les relations à soi, au monde et aux autres, qu’il s’agisse de relations de couple, de famille, d’amitiés, de relations professionnelles, sont en jeu.
Au même titre que des auteurs comme Carl Gustave Young ou Heinz Hartmann,  je considère que le psychisme contient une partie libre de tout conflit intrapsychique et de toute pulsion : notamment la fonction adaptative du Moi, qui ouvre la voie à nombre de techniques et outils issus de conceptions théoriques jusque-là inconciliables pour certains psychanalystes, rendant la psychanalyse compatible avec d’autres théories et cohérente avec une approche intégrative.
 
Voyons comment se construit globalement le psychisme de l’enfant, lorsqu’aucun imprévu ne l’entrave particulièrement : son développement est mué par les relations qui l’entourent, ainsi que par son énergie pulsionnelle, notamment libidinale. La libido est une énergie inée qui se manifeste par l’investissement de zones du corps, interfaces entre psychisme (intérieur) et le monde extérieur (relations). Ces zones changent avec l’âge en raison de la relation entre développement psychique et cérébral.

Au début il y a prédominance de la zone de la bouche, puis anale et ensuite génitale, avant que l’énergie qui leur était dédiée puisse être durablement et stablement tournée vers un autre que soi, qui peut être investi comme un "objet total" (un humain à part entière). A travers ces zones, l’enfant retire du plaisir et de nombreux apprentissages.

Le stade oral : l'enfant utilise la bouche pour découvrir le monde et, notamment durant le nourrissage, construire la relation avec sa mère, ou la personne qui en a la fonction équivalente. Il commence ainsi à se construire soi-même : c’est le 
processus de différenciation et d’individuation soi-autrui, lequel va se poursuivre jusque bien plus tard.

Le stade anal : la période concernant la zone anale voit l’enfant acquérir le contrôle de ses sphincters mais, bien au-delà, le contrôle "tout court", la différenciation dedans-dehors, un Soi encore plus construit et différencié: L’enfant veut faire soi-même, décider, il dit "Non" (parfois même quand le "Oui" pourrait lui apporter une satisfaction), car c’est plus différenciateur que le "Oui", il dit "C'est à moi", car s'approprier c'est se différencier, il veut faire seul, apprends à différer...

Le stade génital : l’enfant intègre durablement la différence des sexes et ses enjeux identificatoire fondamentaux. Il (se) pose beaucoup de questions, notamment sur les relations sentimentales et affectives, tend à se replier vers la relation à sa mère, exclure les autres, comme le père, connait des moments de régression : c’est le moment du stade œdipien, dont l’issue est de pouvoir tisser des liens plus larges et solides, notamment avec des figures masculines, avec lesquels il peut davantage s’identifier, gagnant ainsi de l’autonomie, car moins dépendant de la mère, et une personnalité plus construite, car sur la bases d'identifications bisexuées et plus diversifiées.

L’enfant rentre ensuite en période de latence. Les trois différenciations importantes sont acquises : soi-autrui, de sexe et différence de générations. Il est plus calme, plus conformiste, davantage tourné vers l’extérieur au niveau relationnel et de ses apprentissages (par exemple scolaires).

Avec la puberté, vient alors l’adolescence. Tout se rejoue car tout est réactivé en raison de la sexualité, qui devient présente en tant que telle, car le corps le permet réellement. C’est le point culminant du processus de séparation et d’individuation. A terme, l’adolescent devient adulte. Il retire l’énergie libidinale de la relation à ses parents, dont la relation peut se (re)pacifier, et la rediriger vers un(e) autre, avec qui l’acte sexuel est possible, mais aussi l’attachement (relation d'objet totale). Les relations avec les autres sont bien contrastées et délimitées. Sa personnalité est construite sur la base de toutes les relations humaines et intellectuelles qui ont compté et fait sens pour lui, qu’il a intériorisées.

​Ces différents stades et acquisitions correspondantes peuvent constituer autant de 
points de fixations vers lesquelles nous sommes susceptibles de régresser, occasionnant alors des signes et symptômes plus ou moins problématiques. Il est également possible de ne pas pouvoir accéder à un stade de développement psychique suivant lorsque le précédent ne peut être dépassé. Ce sont ces phénomènes qui déterminent notre structure de personnalité et il en existe de 3 sortes : psychotique, limite (pour certains une astructuration) et névrotique. Ces dernières se caractérisent par leur constitution et leur dynamique, ce qui peut se décomposer en différents points de vue : point de vue topique (agencement et articulation des différentes régions psychiques selon leurs processus respectifs), point de vue dynamique (dynamique conflictuelle) et point de vue économique (qualité, quantité et circulation des énergies pulsionnelles). Lorsqu'un signe ou un symptôme survient, il peut être interprété au regard de sa structure de personnalité, de l'histoire de la personne et du contexte déclencheur.
Brice Chauvot
Psychothérapeute reconnu au niveau fédéral
Psychologue spécialiste en psychothérapie FSP
​Thérapeute certifié EMDR
Cabinet de Psychothérapie Espace Psy 
Rue Pépinet 3,  1003 Lausanne​
+41 (0) 77 471 90 75
​[email protected]
​© Tous droit réservés
Politique de confidentialité
  • Accueil
  • Qui suis-je ?
    • Parcours professionnel
    • Formations
    • Affiliations
  • Types de difficulté
    • Le traumatisme Psychique
    • L’humeur – la dépression – les émotions
    • L’anxiété et le stress
    • Les difficultés relationnelles
    • Le Haut Potentiel Intellectuel
    • Le trouble de l’attention
    • Les troubles de la personnalité
    • Milieu professionnel : Burnout et autre
    • Les troubles du sommeil
    • Les addictions à substance
  • Mes psychothérapies
    • Déroulement d'une thérapie
    • Thérapie Intégrative
    • Thérapie Brève
    • TCC : thérapies cognitives et comportementales
    • EMDR
    • Hypnose Thérapeutique
    • ICV
    • Psychodynamique
  • Supervision
  • Blog
  • Tarifs
  • Contact