La thérapie EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) a été créée par Francine Shapiro dans le but initial de traiter les traumatismes psychiques, comme l’ESPT (Etat de Stress Post-Traumatique) ou le traumatisme complexe. Elle est également indiquée dans le traitement de troubles psychiques variés. C’est la thérapie la plus étudiée et la plus validée scientifiquement pour son efficacité dans le traitement des psychotraumatismes.
Les difficultés rencontrées dans le présent sont considérées comme des réactivations, ou répétitions, de souvenirs du passé qui n’ont pas pu être intégrés. La méthode EMDR vise à intégrer les traumatismes, ce qui a pour effet de les désensibiliser. Ils perdent alors leur potentiel perturbateur et deviennent de "simples" souvenirs : les signes et symptômes liés n’apparaissent plus car les déclencheurs du présent ne sont plus reliés aux traumatismes du passé. Tout comme un mauvais souvenir, cela peut perturber, mais l’intensité est plutôt légère et brève et, surtout, on y pense rarement.
Les difficultés rencontrées dans le présent sont considérées comme des réactivations, ou répétitions, de souvenirs du passé qui n’ont pas pu être intégrés. La méthode EMDR vise à intégrer les traumatismes, ce qui a pour effet de les désensibiliser. Ils perdent alors leur potentiel perturbateur et deviennent de "simples" souvenirs : les signes et symptômes liés n’apparaissent plus car les déclencheurs du présent ne sont plus reliés aux traumatismes du passé. Tout comme un mauvais souvenir, cela peut perturber, mais l’intensité est plutôt légère et brève et, surtout, on y pense rarement.
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L’EMDR consiste en un travail sur trois temporalités : Passé, Présent et Futur. Le passé s’intègre dans le présent, de manière à ce que le futur soit indemne des effets néfastes du passé.
Les premiers rendez-vous visent à installer un lien de confiance dans un espace sécurisant, ainsi qu’à l’analyse et la compréhension des difficultés ou de la problématique rencontrées. Pour cela, une importance fondamentale est donnée à la stabilisation, laquelle permet de s’engager dans le traitement de manière sécure, ce qui passe notamment par l’acquisition de techniques de stabilisation. Chaque souvenir travaillé fait l’objet d’un choix du patient : il doit se sentir prêt et l’avoir décidé. Un seul souvenir peut être travaillé, mais il est plus fréquent que plusieurs souvenirs soient en jeu. |
Nous réalisons un plan de ciblage pour tel problème rencontré, ce qui s’effectue essentiellement en séance, guidé par le thérapeute. Le patient décide du problème qu’il souhaite traiter et le travail peut débuter, un souvenir après l’autre, jusqu’à leur complète intégration et désensibilisation.
Un travail basé sur des scénarios du futur peut enfin s’opérer, ce qui vient consolider et finaliser le travail psychothérapeutique. Le patient peut alors décider de traiter une autre difficulté, s’il y en a, ou la thérapie peut alors prendre fin.
Pour que les souvenirs perdent leur potentiel de réactivation et de perturbation, la méthode intègre notamment des stimulations visuelles, tactiles ou auditives, visant à favoriser des associations et connexions neuronales qui n’ont pas pu être effectuées jusque-là. L’EMDR se fonde également sur différentes approches, comme la relaxation ou l’hypnose pour acquérir des techniques de stabilisation, les théories de l’attachement, celle des états du Moi et différentes connaissances scientifiques (neurologie, etc.) pour la compréhension des difficultés ou pour les techniques utilisées durant le déroulement des séances. Le modèle est relativement simple et gagne considérablement à être enrichi par les connaissances des grands axes psychothérapeutiques existants (TCC, psychodynamique, systémique et humaniste).
Un traumatisme est ici considéré comme un souvenir non intégré, tandis qu’un souvenir, qu’il soit bon ou mauvais, est un moment du passé bien intégré, qui n’a plus d’effet perturbateur dans le présent. La réactivation consiste ici en un ou plusieurs signes ou symptômes qui se manifestent automatiquement à la faveur de déclencheurs venant principalement de l’environnement. Les signes et symptômes, comme les déclencheurs, peuvent être facilement identifiables, surtout lorsqu’ils ressemblent à l’évènement qui l’a constitué, ou qu’ils se manifestent dans un contexte particulier : relations à autrui, lieu, moment de la journée ou de l’année, lien associatif, perception auditive, visuelle, tactile, olfactive, … . Au plus le ou les événements d’origine sont éloignés et au plus il y a eu de répétitions, au plus il peut être difficile de les relier et de comprendre que c’est bien de traumatisme qu’il s’agit, car la scène de leur expression et leurs manifestations peuvent se modifier, se déplacer. Chez l’adulte par exemple, les scènes du couple, de la famille, du travail ou des autres relations, sont fréquemment les lieux où se rejouent les enjeux non résolus du passé. Un trouble anxieux (phobie, TOC …), ou dépressif, peut tout aussi être une expression d’un trauma.
Un travail basé sur des scénarios du futur peut enfin s’opérer, ce qui vient consolider et finaliser le travail psychothérapeutique. Le patient peut alors décider de traiter une autre difficulté, s’il y en a, ou la thérapie peut alors prendre fin.
Pour que les souvenirs perdent leur potentiel de réactivation et de perturbation, la méthode intègre notamment des stimulations visuelles, tactiles ou auditives, visant à favoriser des associations et connexions neuronales qui n’ont pas pu être effectuées jusque-là. L’EMDR se fonde également sur différentes approches, comme la relaxation ou l’hypnose pour acquérir des techniques de stabilisation, les théories de l’attachement, celle des états du Moi et différentes connaissances scientifiques (neurologie, etc.) pour la compréhension des difficultés ou pour les techniques utilisées durant le déroulement des séances. Le modèle est relativement simple et gagne considérablement à être enrichi par les connaissances des grands axes psychothérapeutiques existants (TCC, psychodynamique, systémique et humaniste).
Un traumatisme est ici considéré comme un souvenir non intégré, tandis qu’un souvenir, qu’il soit bon ou mauvais, est un moment du passé bien intégré, qui n’a plus d’effet perturbateur dans le présent. La réactivation consiste ici en un ou plusieurs signes ou symptômes qui se manifestent automatiquement à la faveur de déclencheurs venant principalement de l’environnement. Les signes et symptômes, comme les déclencheurs, peuvent être facilement identifiables, surtout lorsqu’ils ressemblent à l’évènement qui l’a constitué, ou qu’ils se manifestent dans un contexte particulier : relations à autrui, lieu, moment de la journée ou de l’année, lien associatif, perception auditive, visuelle, tactile, olfactive, … . Au plus le ou les événements d’origine sont éloignés et au plus il y a eu de répétitions, au plus il peut être difficile de les relier et de comprendre que c’est bien de traumatisme qu’il s’agit, car la scène de leur expression et leurs manifestations peuvent se modifier, se déplacer. Chez l’adulte par exemple, les scènes du couple, de la famille, du travail ou des autres relations, sont fréquemment les lieux où se rejouent les enjeux non résolus du passé. Un trouble anxieux (phobie, TOC …), ou dépressif, peut tout aussi être une expression d’un trauma.